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Mon travail de céramiste se développe à partir de formes simples dont la stricte géométrie est légèrement altérée. 
Chaque pièce est montée à la plaque ou aux colombins, quelques rares fois tournée. 
Ces techniques me conduisent à construire une forme qui finit toujours par être arrondie et symétrique. L’argile encore humide étant un matériau qui se plie aux sollicitations et déformations fermes mais sans brusquerie, la pièce, regardée sous différents angles, peut changer totalement d’expression. 
En cuisson haute température, les couleurs des terres, des engobes ou des oxydes interrogent sur la matière.